Chaque année, de nombreux Français expriment leur besoin de changer de vie en optant pour une installation outre-Atlantique.
Avec ma femme, nous avons de faire notre demande de résidence permanente au Canada en 2022.
Bien entendu, il n’est pas question pour nous de nous séparer de nos deux chiennes ! J’ai donc rechercher un max de réponses aux questions que j’avais sur l’émigration en Amérique du Nord avec un chien.
Respecter les protocoles vétérinaires et les diverses obligations administratives
Si un déménagement Outre-Atlantique constitue un bouleversement dans votre vie, c’est également le cas pour votre chien.
Ainsi, pour éviter toute déconvenue et faciliter votre départ, il est essentiel d’anticiper et de se renseigner au maximum. Avant de voyager, il est indispensable de consulter un vétérinaire afin de vérifier l’état de santé général de votre cher acolyte.
À l’issue de son examen, le médecin vous fournira les certificats de vaccination indispensables à toute entrée sur le territoire canadien ou américain. Notez que les États-Unis exigent également une attestation de bonne santé de moins de dix jours avant le départ.
En supplément, il vous faudra fournir un passeport pour animaux de compagnie et justifier de l’implantation d’une puce électronique. De leur côté, les autorités canadiennes vous demanderont une attestation prouvant l’absence de rage chez votre chien.
Si vous possédez le carnet de santé de votre chien, emportez-le avec vous même si le passeport est généralement le document le plus regardé.
Par ailleurs, notez que certains États américains à l’instar d’Hawaï appliquent une mise en quarantaine de tout animal entrant.
N’hésitez pas à consulter les autorités locales pour plus d’informations et de demander des confirmations en amont. Ce n’est pas une fois sur le tarmac de l’aéroport que vous devez vous poser les bonnes questions…
Assurez à votre chien des conditions de transport optimales
Pour assurer le bien-être de votre animal et être en règle avec les entreprises de transport, une bonne préparation est cruciale. Notez que chaque compagnie aérienne dispose de son propre règlement qu’il convient de consulter au préalable.
Certaines sociétés n’acceptent pas les chiots avant un certain âge. En cas de doute, n’hésitez pas à consulter directement la compagnie afin de bénéficier d’éclaircissements.
Notez que certains transporteurs vous permettront de transporter en cabine un petit chien en cage aux dimensions adéquates. D’autres exigeront un transport obligatoire en soute.
Pour mes deux Cavaliers King Charles, un petit régime devrait leur permettre de passer en cabine dans un bon sac de transport.
Par ailleurs, sachez que certaines compagnies aériennes refusent de transporter les chiens à nez retroussés.
Dans ce cas, le transport par fret constitue l’unique alternative restante. La solution peut être très pratique pour le confort de votre chien car il y a constamment un vétérinaire avec votre animal. Il est moins délaissé qu’un animal perdu en soute durant un voyage traditionnel…
Néanmoins, il faut bien vous organiser pour être là au départ et à l’arrivée, ce qui n’est pas forcément simple selon les horaires de vos vols. Si vous êtes en couple, vous devrez peut-être prendre un vol séparé et si vous êtes seul, l’aide d’un proche qui apporte le chien au départ peut être nécessaire.
Concernant la cage de transport, veillez à ce que votre chien ait suffisamment d’espace pour se coucher ou se tenir debout. Et encore une fois, vérifiez bien les mesures données par les compagnies aériennes ! Elles peuvent se montrer compréhensives si votre chien pèse 1 kg de trop, mais moins si votre cage ou votre sac est trop haut.
Par ailleurs, votre animal ne doit éprouver aucune gêne respiratoire. Il est donc impératif de demander l’avis de votre vétérinaire avant le vol. Si votre animal souffre de problèmes cardiaques, un vol pourrait lui être fatal.
En ce qui concerne l’alimentation, n’hésitez pas à voyager avec des petites friandises, cachées au moment de passer la sécurité de l’aéroport car la nourriture est normalement interdite, pour rassurer votre animal durant le trajet.
Le transport en bateau durant une croisière France > Etats-Unis est peut-être possible, mais étant donné la durée d’un tel transport et l’interdiction de se balader dans les bateaux (ils sont soit bloqués dans la voiture, soit dans une garderie au niveau du parking), je trouve cela trop traumatisant pour des chiens.
Aider votre animal à apprécier son nouvel environnement
Une fois le transport effectué, il est temps de penser à votre installation concrète. Pour assurer le bien-être de votre animal, tenez compte de votre date d’arrivée et surtout des conditions météorologiques associées.
Si vous arrivez en plein hiver canadien, pensez à préserver votre protégé du froid. Pour l’aider, n’hésitez pas à augmenter les quantités alimentaires et les calories que vous lui apportez.
N’hésitez pas à lui procurer un petit habit chaud ainsi que des petits chaussons qui protégeront ses pattes. Ces précautions sont d’autant plus importantes quand l’animal a une petite taille ou un pelage inadapté au froid.
Après vos promenades, pensez à retirer neige et sel de déneigement des coussinets de votre chien. Si vous observez des gerçures et autres petites blessures liées au froid, n’hésitez pas à y appliquer un baume protecteur. Il est également important de surveiller l’état de ses oreilles.
En matière d’hébergement, sachez que de nombreux propriétaires refusent de louer leurs biens aux détenteurs de chiens. Aux États-Unis comme au Canada, cette réticence est bien souvent stipulée clairement sur les annonces.
Pour trouver votre bonheur, il vous faudra donc prendre en compte cette contrainte et affiner votre recherche.
Une fois que vous êtes installé, soyez attentif aux besoins de votre animal et faites preuve de patience. Il est parfois compliqué de trouver sa marque de croquettes en dehors de France. Son alimentation peut donc nécessiter une petite phase d’acclimatation également.
Votre chien aura probablement besoin d’un peu de temps pour s’habituer à son nouvel environnement et même, au décalage horaire. Je vous conseille d’éviter de quitter votre domicile toute une journée lors de vos premiers jours sur place. Cela pourrait déclencher de l’anxiété, y compris chez un animal qui a l’habitude d’être seul.
Avant de connaître le moindre souci de santé, recherchez les coordonnées de cabinets vétérinaires proches de chez vous afin de pouvoir réagir vite en cas d’urgence.
Vous verrez, que ce soit le Canada ou les Etats-Unis, les chiens sont considérés comme en France. Beaucoup les aiment, quelques-uns les détestent ou en ont peur.
Enfin, terminons par un petit conseil, ramassez bien les déjections de votre animal. À chaque fois que je me rends en Amérique du Nord, je constate que les maîtres sont plus propres que chez nous et ramassent les crottes de leurs animaux !
Editeur de sites dans la vie pro, papa de cette magnifique Jodie et de sa soeur Mookie dans la vie perso !