Lorsque j’ai adopté Jodie, je ne me suis pas soucié des assurances pour animaux et j’ai même décliné les différents démarchages… avant de souscrire récemment par moi-même !
Il ne me viendrait pas à l’esprit de résilier ma mutuelle personnelle, car je sais très bien les frais potentiellement énormes que j’aurais à payer en cas d’hospitalisation. Les mêmes risques et les mêmes précautions existent pour les chiens…
Les problèmes de santé des Cavaliers sont fréquents
La dernière fois où je suis allé chez le vétérinaire, il m’a rappelé que le Cavalier King Charles était une race qui connaissait des problèmes cardiaques en vieillissant. Selon ses termes, « la question n’est pas de savoir si votre chien aura des soucis cardiaques, mais quand ».
Or, si j’attends que Jodie ait ses premiers soucis de santé, il est fort possible que les assurances refusent de l’assurer ou demande une cotisation très élevée.
De plus, il est impossible de prédire quand elle aura ces problèmes. Quand j’habitais à Nantes, j’ai croisé une femme qui m’a dit avoir perdu son Cavalier d’une maladie cardiaque alors qu’il n’avait que 6 ans.
Avec ses 4 ans au compteur, Jodie reste encore une jeune chienne, mais nécessite un suivi attentif.
Une bonne assurance fait gagner de l’argent
L’assurance est souvent vue comme une dépense inutile. Pourtant, si vous optez pour la bonne, elle vous fait gagner de l’argent. Les cotisations que vous payez sont rien par rapport aux tarifs demandés pour des radios, des scanners, des opérations chirurgicales…
Mais, ne sautez pas sur la première assurance venue ! Encore plus que pour tout autre contrat, les petites lignes sont à lire, prenez le temps de bien analyser avant de prendre l’assurance.
Il y a deux points de vigilance :
- Les franchises
- Les maladies et interventions exclues.
Vous avez l’habitude des franchises avec votre assurance automobile. Il est important d’obtenir la franchise la plus basse possible. Elle est obtenue en payant des cotisations plus élevées. Il y a donc un ratio franchise/cotisations optimal à rechercher.
Pour les maladies et interventions exclues, je les ai découvertes avec ma belle-mère qui a un Terre-Neuve souffrant des hanches. Elle s’est renseignée sur la pose de prothèses et s’est rendu compte que son assurance ne remboursait pas cette intervention, alors qu’elle coûte plus de 1000€ par hanche !
Pensez-y quand vous souscrivez. Pour ma part, j’ai bien vérifié que les maladies cardiaques étaient comprises.
L’assurance, la meilleure prévention possible !
Tout le monde a déjà entendu quelqu’un dire : « La maladie a été découverte trop tard et il n’y avait plus rien à faire ». Cette phrase est terrible et nous la craignons tous. C’est pour cette raison que la sécurité sociale conseille des examens pour une multitude de maladies, notamment les cancers.
Pour les chiens, malgré tout l’amour que nous leur portons, nous n’avons pas ces réflexes. Le chien se rend au cabinet vétérinaire uniquement pour son vaccin annuel et pour les quelques problèmes de santé ponctuels.
Il serait bon de lui faire aussi des examens préventifs pour les cancers canins et autres maladies. Par exemple, pour Jodie, il est prévu que je fasse une radio du cœur à ses 7 ans, puis de la répéter tous les ans et demie. Cette prise d’initiative a été motivée par mon vétérinaire.
En ayant une assurance, une partie des frais sera couverte. Le tarif de la radio, entre 150€ et 300€, sera donc plus facile à payer avec l’aide d’un tiers.
La contribution de l’assurance, dans cet exemple, montre son rôle dans la prévention.
Il est même possible que ce soit elle qui vous conseille certains examens. Les assurances savent très bien qu’une maladie détectée en amont est moins chère à traiter qu’une découverte plus tard. C’est une logique financière qui profite pleinement à la santé de votre chien.
Editeur de sites dans la vie pro, papa de cette magnifique Jodie et de sa soeur Mookie dans la vie perso !